Félix Colardelle

 

Haïku (2014)

Le principal exercice lors de mon voyage au Japon était de m’imprégner de chaque chose qui m’entourait. Malgré la méconnaissance de la langue et de la culture, ce sont les bruits et les odeurs, les gens que l’on rencontre et que l’on croise qui m’ont demandé une attention toute particulière. De rendre compte de cette expérience présuppose sur place une attention de chaque instant et exige par la suite la restitution des moindres émotions, intuitions, et perceptions. Pour partager les impressions que laisse un voyage dans ce pays complexe aux contradictions apparentes entre tradition et modernité, il fallait, comme le fait si bien la poésie japonaise, extraire de l’ordinaire, l’extraordinaire. La photographie témoigne de se (ré)enchantement, elle m’a permis d’embrasser, de ressentir, elle fut un moyen d’entrer dans ce cercle étranger et d’en saisir quelque chose.

 

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