Nous sommes nos montagnes (2017)
Il n’est pas ici question de la beauté intrinsèque propre à l’image archétypale de la montagne immaculée mais des mouvements qui l’animent, des mutations qui la traversent, des hommes qui y vivent. Là, dans ce paysage minéral habité, la banalité extraite du quotidien des hommes devient l’objet d’une contemplation insolite, renvoyant tantôt à un imaginaire poétique, tantôt à ce questionnement obsessionnel qui interroge la relation des hommes à leur environnement. Cette relation réciproque fait de la montagne un territoire travaillé par l’homme et de l’homme un être modelé par son habitat naturel. De là émerge la subjectivité presque amoureuse d’un regard cherchant à sonder la substance qui fait l’identité de ces territoires de roches et de pierres.
Développé avec Berta.me